L’IMC (infirmité motrice cérébrale) peut être la résultante d’une atteinte cérébrale durant la grossesse, durant l’accouchement ou dans les deux premières années de l’enfant. La motricité et/ou les fonctions cognitives sont altérées. Les séquelles de cette atteinte peuvent dépendre de l’évolution des lésions et du moment où l’enfant a été pris en charge.
Elle peut résulter d’une malformation cérébrale dès la conception, d’une maladie ou infection durant la grossesse ou d’un traumatisme crânien ou encore d’une méningite les deux premières années. Plus l’enfant est précoce, plus il a de chances d’être atteint d’IMC. Environ 7% des enfants de moins d’1,5 kg à la naissance sont touchés par cette infirmité.
On s’aperçoit de manière générale dès la première année que l’enfant est atteint d’IMC lorsqu’il souffre de troubles moteurs. Il souffre alors de paralysie, d’hémiplégie voire, plus rarement, de monoplégie. Certains souffrent de tremblements ou de contractions, d’autres rencontrent un trouble de l’équilibre. Il existe ainsi plusieurs degrés d’atteinte, il est primordial de s’en apercevoir très tôt pour traiter l’enfant. Dans le cas de troubles cognitifs, c’est bien souvent au cours de la scolarité que l’on diagnostique l’IMC. Il s’agit alors de déficience mentale. Le plus souvent, ce sont des problèmes de type dyslexie, dysphasie et troubles de l’attention que l’enfant rencontre. Le souci est qu’il n’est pas toujours aisé de diagnostiquer précisément ce type de troubles. Pour les enfants prématurés atteints de paralysie cérébrale, il est fréquent de rencontrer des dyspraxies. Ces enfants ont des difficultés avec les matières scientifiques, manquent d’organisation et peu soigneux. Certains en souffrent à l’école et font l’objet de remontrances alors qu’ils ne sont en rien responsables de cette situation et qu’il ne s’agit pas, dans leur cas, de laxisme. Les enfants souffrant d’IMC sont de manière générale fatigués et lents, ce qui peut avoir un impact majeur sur leur scolarité.
Pour les troubles moteurs, on s’oriente vers la rééducation afin de limiter l’évolution et offrir un peu plus d’autonomie motrice à l’enfant. L’IMC peut entrainer des troubles orthopédiques, il est alors nécessaire de faire appel à un appareillage spécial voire de s’orienter vers la chirurgie. Malgré cela, certaines lésions étant définitives, les troubles moteurs de l’enfant peuvent s’aggraver lors de la croissance. En ce qui concerne les troubles cognitifs, la rééducation prend la forme d’ergothérapie, d’orthophonie, de psychomotricité ou encore d’orthoptie.
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