L’art-thérapie est une méthode qui a pour vocation de se servir de la créativité de chacun à des fins psychothérapeutiques.
Si le Marquis de Sade dirigeait des spectacles dans un asile il y a 200 ans, il n’est pour autant reconnu comme le précurseur de cette méthode. La paternité de l’art-thérapie revient à Adrian Hill, un peintre anglais, en 1940. En effet, ce dernier souffrait de tuberculose et a été placé en sanatorium. Il a profité de sa convalescence pour peindre beaucoup et les médecins furent surpris de le voir se rétablir rapidement. Certains diront alors que l’esprit créateur, s’il est dans une démarche positive, est capable d’accompagner le corps de manière positive et de guérir certaines affections. En 1945, Adrian Hill a publié un livre dans lequel il utilise, pour la première fois, le terme d’«art-thérapie».
En France, cette méthode fût pratiquée assez rapidement. Pour autant, la communauté scientifique n’a reconnu son efficacité qu’en 1986.
Cette méthode est utilisée de diverses manières, selon les sujets et les troubles que l’on peut traiter ou les conditions que l’on souhaite améliorer. Pour les malvoyants ou les personnes atteintes de cécité, on utilise souvent la poterie. Cela permet de développer les autres sens de chacun, notamment le toucher qui s’avère être indispensable lorsque l’on voit mal ou pas du tout.
Comme Adrian Hill, beaucoup utilisent la peinture, un art qui permet de s’exprimer, d’exprimer des sentiments à travers des dessins et des couleurs et de partager des émotions, d’évacuer des sentiments parfois négatifs. Le collage et le découpage sont également très favorables. En plaçant des coupures de journaux sur une table, chacun peut prendre les morceaux qui l’interpellent et les recoller à sa manière. Grâce à cette méthode, le cerveau est stimulé, mais c’est aussi le lien social qui est créé et qui apporte le bien-être nécessaire aux patients.
Le patient et l’art-thérapeute s’entretiennent afin de déterminer les troubles et les souffrances du patient et de l’orienter vers l’une des différentes médiations. Ensuite, il peut s’adonner à son activité, favoriser sa créativité et exprimer ses sentiments de différentes manières. Grâce à l’art-thérapie, le patient peut se laisser aller et détruire les barrières de son esprit peu à peu pour exprimer, parfois, un mal-être enfoui. Parfois, des souvenirs lointains apparaissent, le thérapeute a alors pour fonction d’accompagner le patient dans sa démarche, de l’inciter à continuer et de trouver les explications de son trouble. En fin de séance, le thérapeute explique ce qu’il a constaté au patient tandis que ce dernier peut évoquer son ressenti.
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